CETA : que faire après l’épisode wallon ?
Avant la signature du CETA par Donald Tusk et Justin Trudeau, le Parlement de Wallonie ainsi que deux autres parlements francophones belges avaient résisté durant quinze jours, en refusant de donner leur délégation de signature au Gouvernement fédéral belge. Ce document présente le contenu et la valeur juridique de ce qui a été obtenu lors de la signature du CETA, quelques enseignements à retenir de cette « séquence » et donne des pistes pour la suite de la mobilisation.
Petit guide de désintox sur le CETA
La résistance du Parlement wallon, malgré les pressions, menaces, ultimatums, a permis l’annulation du sommet entre l’Union européenne et le Canada prévu pour la signature du traité CETA. Un accord a finalement été trouvé entre les parties belges, qui a conduit à une signature expresse de ce traité de libre échange. Mais rien n’est encore joué : le CETA doit encore être ratifié dans tous les États membres. Et la résistance de la Wallonie a donné de l’écho à la mobilisation de millions de citoyen·e·s, de part et d’autres de l’Atlantique, qui dénoncent depuis plusieurs années les dangers de cet accord. Elle a permis d’engager largement le débat sur les accords de libre-échange.
L’objet de ce petit guide est de revenir sur « l’épisode wallon » et de répondre à la déferlante de commentaires et d’analyses qui visent, dans les grands médias, à décrédibiliser les opposants aux accords de libre-échange. Pour remettre à l’endroit ce que certains ont présenté à l’envers !
Faites le « CETA Check » !
Les collectifs mobilisés contre les accords transatlantiques en Europe appellent leurs concitoyen·e·s à enjoindre leurs eurodéputés de voter contre l’accord de libre-échange entre l’UE et le Canada, le CETA, lors de la ratification attendue début 2017. Cette campagne, coordonnée par les promoteurs de l’Initiative citoyenne européenne (ICE) qui avait recueilli plus de 3,5 millions de signatures contre le TAFTA et le CETA l’année dernière, est soutenue par les collectifs Stop TAFTA de toute l’Europe.
Parallèlement à cette interpellation par courriel, le collectif Stop TAFTA encourage les citoyens européens à s’adresser directement à leurs eurodéputés, par téléphone, lors de rendez-vous voire d’événements publics.

Pour aller plus loin
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