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40 militant·es d’Attac, Extinction Rebellion et Youth for Climate ont bloqué l’entrée du ministère de l’Économie et des Finances et déployé des banderoles. Dans le même temps, une autre équipe d’activistes était à l’intérieur du ministère pour mettre en scène une fausse déclaration mettant en exergue les positions des gouvernements du Nord et dénoncer leur inaction.
Vous pouvez retrouver sur le site notre communiqué ainsi que la vidéo de la prise de parole de Jean-François Guillon pour Attac :
« Nous revendiquons l’annulation de la dette des pays du Sud et le remboursement de la dette climatique et néocoloniale qui leur est due en raison de l’exploitation qu’ils subissent depuis la colonisation. L’endettement de ces pays permet de maintenir cette exploitation et les place sous la coupe des grands bailleurs de fonds internationaux et des multinationales. »
Suite à cette action à Paris, 5 activistes ont été placé·es en garde-à-vue. Malgré cette répression et les suites judiciaires, nous continuerons à nous mobiliser pour la justice climatique et sociale !
Cette action répond à un appel de Debt for Climate, un mouvement qui est issu des pays du Sud et des populations les plus affectées par les bouleversements climatiques. Ce mouvement se développe dans plus de 20 pays au Nord comme au Sud. Il s’agissait de multiplier les mobilisations de part le monde, 70 ans après l’annulation de 70 milliards d’euros de dette de l’Allemagne par des gouvernements du monde entier.
Des actions similaires ont eu lieu dans plusieurs pays : Afrique du Sud, Allemagne, Belgique, Brésil, Ouganda, Panama, Rwanda, Serbie, Suède, Suisse, Tanzanie, Zambie... Vous pouvez revivre sur nos réseaux sociaux et sur notre site cette journée en images.
Enfin, pour mieux comprendre ces enjeux, nous vous invitons au webinaire Dette climatique, quel lien entre la dette du Sud, le climat et l’extinction du vivant ? le 6 mars à 19h : des militant·es des différentes organisations répondront à toutes vos questions.
Vous pouvez nous aider à mener nos actions et à produire notre expertise citoyenne. Nos ressources reposent uniquement sur les adhésions et les dons. Tous les soutiens sont les bienvenus !
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