Lien avec les autres campagnes d’Attac
Cette campagne autour des élections européennes de 2019 fait le lien avec les autres campagnes que nous menons dans le cadre d’Attac.
- Mobilisations avec la campagne STOP Impunité
Avec 150 organisations de 16 pays européens nous lançons une pétition demandant aux dirigeants européens de mettre fin au système de justice d’exception dont bénéficient les multinationales et d’introduire des régulations contraignantes pour qu’elles respectent les droits humains et l’environnement.
Voir la présentation de la campagne sur Attac France
Cette campagne permettra de lier des modes d’action non-violent dans un cadre de revendications et d’interpellation européen.
Retrouvez tous les éléments pour mener la campagne dans la rubrique dédiée du site Vie interne
=> Et notamment : le kit action pour le 9 mai
- Interpellation avec Change Finance
La coalition Change Finance a été mise sur pieds au début de l’année 2018 et a coordonné la campagne #10YearsOn (10 ans après la crise financière ou plutôt après la chute de Lehman Brothers) dans le cadre de laquelle Attac a inséré son mot d’ordre : #PasAvecNotreArgent et ses actions de désobéissance civile le 15 septembre.
La coalition se poursuit en 2019 dans la perspective des élections au Parlement européen. Son principal outil de campagne consiste en un document de 5 engagements que nous demanderons aux candidat.e.s de prendre. Ces engagements concernent le pouvoir du système financier et de ses lobbys dont l’influence sur les institutions européennes doit urgemment être réduite.
- Interpellation contre les traités de libre-échange
L’espace Libre-échange participe à la campagne Stop-impunité (cf. ci-dessus) et organise une campagne globale contre l’ensemble des traités de libre-échange (ALE), notamment le CETA, probablement soumis à ratification nationale en automne ainsi que le traité Singapour 2 qui porte un ISDS), la relance du TAFTA, les ALE Australie et Nouvelle Zelande, le projet d’accord multilatéral sur l’ICS (MIC).
Cette campagne intègre, outre les tribunaux arbitraux, les thèmes de l’application de la coopération réglementaire (CETA, Jefta, Singapour) et le manque de transparence.
A cette fin l’espace ALE élabore du matériel qui sera notamment utilisé à la frontière mars/avril (plutôt début avril), tout en tenant compte de l’agenda que nous impose l’adversaire souvent au dernier moment (TAFTA 2).
- Interpellation contre la procédure Bolkenstein
Dans le cadre de la campagne sur la directive bolkestein une pétition signable par les collectivités locales est en ligne. Attac se joint à ce sujet de campagne européenne, emblématique de la politique néolibérale de l’UE contre la démocratie et les services publics.
Vous trouverez une fiche sur le sujet, ainsi qu’un modèle de lettre pour interpeller les municipalités sur cette question.
Démarches vers les candidat
e sAfin de porter nos analyses et revendications dans l’arène publique, il vous sera proposé d’interpeller de différentes manières les candidats aux européennes.
Les campagnes de Fair Finance et STOP Impunité réfléchissent à inclure cela dans leurs campagnes.
Propositions de désobéissance
Après avoir décliné les scénarios des différentes stratégies proposées dans le débat public - Voir fiche “Désobéir aux traités européen pour reconstruire l’Europe” (disponible en avril) et le livre Attac-Copernic, “Cette Europe malade du néolibéralisme, l’urgence de désobéir”, LLL, 2019 - la solution la moins risqué et la plus ouverte passe par la désobéissance aux traités.
Quelques extraits du livre (chapitre 5) pour comprendre brièvement la réflexion autour de cette stratégie :
“Trois leviers sont à notre disposition : le levier institutionnel européen, l’action des mouvements sociaux, la rupture au niveau national [...] La rupture au niveau national est donc un levier indispensable. Il s’agit de sortir du dilemme dans lequel veulent nous enfermer les partisans de l’Europe telle qu’elle est : « Soit vous acceptez la situation actuelle, soit vous sortez de l’euro. » L’impuissance ou l’aventure ? Tel serait le choix. Il existe pourtant une troisième voie pour les peuples européens. Elle passe par un affrontement avec les institutions européennes et les marchés financiers. Aucun changement substantiel n’aura lieu sans ouvrir une crise majeure en Europe et sans s’appuyer sur les mobilisations populaires. Un gouvernement de gauche devrait expliquer qu’il est attaché à la construction européenne, mais qu’il refuse au nom de celle-ci que les droits sociaux soient détruits et les populations paupérisées.“